Voues êtes sans doutes au courant du réchauffement climatique et de la fonte des banquises... Mais savez-vous quel impacte ça à sur les ours blancs ?
L'ours blanc est considéré comme vulnérable (VU), principalement en raison du réchauffement climatique et du bouleversement de son habitat qui en résulte.
Les femelles ont rarement plus de 2 petits, à raison d'une mise bas tous les 3 ans, qui viennent au monde lorsque la femelle hiverne dans sa tanière au mois d'octobre et se contentent du riche lait maternel pendant plusieurs semaines. La gestation ne dure que 55 jours .
On estime que l'espèce pourrait disparaître d'ici un siècle à cause de la réduction de la superficie et de la qualité de son habitat.
Certains modèles climatiques suggèrent que presque tout l'océan polaire arctique pourrait être libre de glace en été dès le milieu du XXIe siècle, mais aucune solution alternative – telle que l'introduction de l'ours blanc en Antarctique – n'est sérieusement envisagée à l'heure actuelle.
Entre la chasse aux trophées et le braconnage (estimée à moins de 20 000 individus), la population d'ours polaires ne pourra pas supporter longtemps un tel niveau d'abattage.
Pour l'ours adulte, seul l'orque pourrait être une menace, mais il n'y a jamais eu d'observation d'un orques tuant un ours blanc, seulement des restes trouvés dans des estomacs d'orques, mais sans que l'on sache s'il s'agit d'une chasse ou de prélèvements après le croisement d'un cadavre d'ours en mer. Pareil pour le requin du Groenland. Les oursons en revanche sont plus vulnérables, notamment par des loups ou renards arctiques.
En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service faite en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées.
C'est faux. L'ours polaire est principalement chassé pour sa fourrure et sa viande.
Les jeunes prennent leur indépendance tardivement, car l'ourse s'occupe de toute leur éducation, leur apprenant la chasse et le choix d'une tanière.