Les figures de style sont les cerises sur le gâteau d'un bon texte. Ici, tu vas t'entraîner à reconnaître les figures de la ressemblance, de l'atténuation ainsi que de l'exagération.
Deux éléments sont rapprochés à cause d'un point commun, et grâce à un mot comparant.
Il s'agit d'une comparaison sans outil.
Du grec "μεταφορά / metaphora" (transport)
C'est une métaphore qui se poursuit sur plusieurs lignes.
Représentation d'une chose ou d'un animal sous forme humaine.
Représentation concrète d'une idée abstraite.
(du grec: "allos": autre chose et "legein": dire)
Dire la partie pour le tout.
L'association d'idées sous-entendue est souvent naturelle (partie/tout, contenant/contenu, cause/effet, etc.)
Autre exemple: "Paris a froid, Paris a faim". Ce n'est pas la ville qui a froid, bien attendu.
Du grec "μετωνυμία" formé de "μετά : meta" (déplacement) et de "ὄνυμα : onuma" (nom).
Atténuation apparente pour renforcer le propos.
Utilisation d'un mot faible ou imagé pour atténuer une réalité pénible.
Du grec « φημι / phêmi » (« je parle ») et le préfixe « ευ- / eu- » (« bien, heureusement »)
Exagération dépassant la réalité.
Du grec « ὑπερβολή / huperbolê », de hyper (« au-delà ») et ballein (« jeter »).
Emploi de termes de plus en plus forts pour insister sur une idée.