Le quiz "Les droits des femmes en France" permet de découvrir l'histoire et les étapes clés des droits des femmes, notamment le droit de vote en 1944, la loi sur l'IVG, et la journée internationale des droits des femmes. Les participants apprennent des faits marquants tels que les avancées légales pour l'égalité au sein du mariage, la nomination de la première femme Premier ministre, et les statistiques sur les violences conjugales. Une manière instructive de comprendre les luttes et les succès qui ont façonné la condition féminine en France au fil des siècles.
Le 21 avril 1944 Charles De Gaulle installé à la tête du Gouvernement provisoire de la République française signe l’ordonnance qui accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes. Elles votent pour la première fois le 29 avril 1945.
Olympe de Gouges publie en 1791 la déclaration de la femme et de la citoyenne. Présenté devant l’Assemblée législative le 28 octobre, le texte n’est pas adopté.
Le texte met en exergue les inégalités femmes/hommes à la fin du XVIIIe siècle. La DDFC interroge la société sur la portée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (qui sera qualifiée d’Universelle en 1948).
La loi autorisant l’IVG dite loi Veil fut portée par Simone Veil (ministre en charge de la santé de 1974 à 1979). Cette loi est adoptée le 17 janvier 1975 pour 5 ans à titre expérimental.
C’est seulement le 31 décembre 1979 que cette loi devient définitive. Il faut attendre 2013 pour que l’acte soit remboursé intégralement par la Sécurité sociale.
La Journée internationale des droits des femmes est célébrée chaque année le 8 mars. Elle trouve son origine dans les mouvements ouvriers du début du XXe siècle, notamment les manifestations de femmes réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. La première journée nationale de la femme a été organisée en 1909 aux États-Unis, puis l'idée s'est répandue à l'international. En 1977, l'ONU a officialisé cette journée pour promouvoir l'égalité des sexes et célébrer les progrès en matière de droits des femmes. C'est une occasion pour sensibiliser aux inégalités persistantes et encourager les initiatives pour l'égalité.
En France, le viol a été défini et reconnu comme un crime par la loi du 23 décembre 1980. Avant cette date, le viol était considéré comme un simple délit, ce qui minimisait la gravité de l'acte.
Cette reconnaissance est le résultat de mouvements féministes des années 1970, qui ont milité activement pour faire entendre la voix des victimes de violences sexuelles et faire évoluer la loi. Cette loi a permis d'introduire une définition légale du viol en tant que "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise".
Ce changement a marqué un tournant significatif dans la manière dont la société et la justice française considèrent les violences sexuelles.
Aujourd'hui, le viol est passible de 15 ans de réclusion criminelle. La peine peut augmenter en cas de circonstances aggravantes.
La première femme nommée Premier ministre en France est Édith Cresson.
Elle a été nommée à ce poste par le président François Mitterrand le 15 mai 1991, succédant à Michel Rocard. Sa nomination a marqué un moment historique pour la France, car aucune femme n'avait auparavant atteint ce niveau de responsabilité politique.
Édith Cresson a mis l'accent sur des réformes sociales, mais son mandat a été relativement court, se terminant en avril 1992. Son passage a également été notable pour la résistance et les critiques auxquelles elle a fait face, dues en partie au contexte politique de l'époque.
La loi du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux accorde aux femmes le droit d’ouvrir un compte en banque et d’exercer une profession sans le consentement de leur mari. (oui en France !)
Il faut attendre 1985 pour que l’égalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants soit reconnue.
224 femmes ont été élues députées en juin 2017. Elles représentent 38,8% des 577 sièges de députés. C'était un record historique à l'époque.
En 2012, 155 femmes (soit 26,9 % de l’hémicycle) avaient été élues à l'Assemblée nationale.
Cependant, en 2024, la proportion a légèrement diminué, avec 215 femmes élues, soit environ 37 % des députés.
Cette baisse s'explique en partie par les obstacles que les femmes rencontrent dans le processus de sélection des candidats, ainsi que par les stratégies des partis politiques qui investissent parfois les femmes dans des circonscriptions moins favorables.
En France, 130 femmes sont décédées des suites de violences conjugales en 2017.
En 2024, les chiffres disponibles indiquent que 94 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2023, marquant une baisse par rapport aux 118 victimes de 2022. Bien que les politiques publiques tentent de réduire ces chiffres, les associations féministes soulignent que les mesures restent insuffisantes pour protéger les victimes et prévenir les féminicides. Beaucoup des victimes avaient déjà signalé des violences antérieures, mais les mécanismes de protection ne se sont pas toujours montrés efficaces.
La loi du 6 juin 2000 oblige les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d’hommes lors des scrutins de liste, et instaure des sanctions financières pour les partis qui ne respectent pas la parité (2% d’écart maximum entre les deux sexes).
La loi du 6 juin 2000 s’inscrit dans le prolongement de la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, qui dispose : « La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».